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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 15:08

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 15:25

Magie des campagnes

ou comment se prévenir des infidèlités de son mari......

érotisme à la Périgourdine

Oyez, oyez, braves gens, la belle histoire de Marie et Lulu…


Marie était mariée depuis environ vingt ans. Le couple exploitait une petite ferme des environs de Dommes, dans une campagne de causses.

Si la culture de la vigne et la chasse aux truffes prospéraient, leur union commençait à battre de l’aile. Les enfants élevés et partis de la maison, le grand Louis, dit Lulu, ne cultivait plus beaucoup son champ. Fini les baises endiablées dans le cuveau à vin, ou, l’été, dans l’odeur du foin qui sèche dans le pré ! Une fois de temps en temps, vite fait, une culbute dans la grange derrière les crèches vides de bêtes, et qui laissait Marie insatisfaite et malheureuse.

Lulu, brave paysan infidèle (Dorvan Création Photographie)

Sous prétexte de foires aux truffes, de vendanges ou de salons de l’agriculture - selon les saisons - le Lulu partait très souvent, trop souvent, laissant Marie se morfondre dans le grand lit à l’étage.

Son minou se desséchait.

Privé de rosée bienfaisante pour l’arroser, le poil devenait terne et cassant. Un désespoir, une jachère même pas fleurie ; la ronce et l’ortie y faisaient leur lit.

Lulu venait et repartait sans un mot, accomplissait le minimum de travail à la ferme, et sous n’importe quel prétexte disparaissait quelques heures ou quelques jours.

On murmurait dans le village et les échos de ces bruits revenaient à Marie.

Marie B par Dorvan Création Photographie

On dit que le Lulu fricote avec la Jeanne et la Julie, et qu’à l’aurore encore on les a vus au bar du pont, en ville ou ailleurs.

On les a vus à la boite échangiste vers Bergerac… etc.

Dans les bars des environs, le Lulu louait à qui voulait l’entendre les langueurs de Louise ou d’Elise, roucoulait sur les rondeurs de Roberte et faisait rosir les rosières attablées avec leur galant.

Tout ce bruissement rendait Marie encore plus triste et désespérée. L’avenir ressemblait à un buisson d’épines et de poussière…

Boîte échangiste à Bergerac "La Paire Peinarde"

ooOoo

Lulu était parti pour une virée de plus.

Ce jour-là, prenant conscience de son isolement, Marie téléphona à sa copine d’enfance, la rousse Véronique.

— Véronique, au secours ! Lulu va me quitter ! Je sais plus quoi faire, y va me quitter, je veux pas !

Le tout entrecoupé de larmes et reniflements.

— Marie, ma sœur, laisse un peu tes vaches, cochons, vignes et truffes, et viens causer avec moi. Ce soir, on va se faire une soirée filles, tu vas voir ça te fera du bien. Après, on avisera.

Autant Marie était prude et sage, autant Véronique flamboyait par tous les pores de sa peau. Elle rayonnait de joie et d’appétit de vivre.

C’était sa première copine quand elle était entrée au pensionnat de la Sainte Foye de Conques de Justine de Padirac. Véronique organisait des trafics de clopes et de mâles dans cette institution fermée à laquelle le préfet et l’évêque confiaient leurs filles en espérant en faire des oies blanches prêtes à farcir. Véronique s’était fait prendre à cause d’une fille enceinte qui avait tout avoué, et n’avait dû son salut qu’à l’intervention du préfet qui, soucieux de préserver la réputation de sa fille, avait étouffé l’affaire. Tout Domme savait le fin mot de l’histoire et en riait à l’apéro, mais…

Marie appela ses voisins qui, serviables, répondirent : oui, nous viendrons nous occuper des bêtes, pas de souci.

Marie se mit en route dans sa petite auto, en direction de la ville.

Véronique l’attendait. Elle la prit dans ses bras avec beaucoup d’affection, lui plantant deux gros bisous sur les joues et un autre, plus gros encore, sur les lèvres.

— Viens, ma caille, je vais m’occuper de toi !

Comme jadis lorsque Marie avait du vague à l’âme, et que Véronique la prenait sous son aile. Comme quand, munies d’une clef barbotée au trousseau de la sœur portière, elles se faufilaient par la porte du cloître, enfilaient la rue du bain, et sans délai filaient au bar du pont pour s’enfiler des verres.

Ainsi passèrent-elles une soirée de fête, de bar en bar, alternant rhum et tequila, rock et salsa, tango et samba. Les filles finirent dans les bras l’une de l’autre, à se raconter leurs histoires de filles, en pouffant de rire au passage des garçons.

Bourrées, ça c’est sûr, et bien bourrées, elles rentrèrent à la maison bras-dessus bras-dessous, s’effondrèrent en vrac dans le grand lit de Véronique, et jusque midi ronflèrent en chœur.

Caressée, massée, câlinée par Véronique, Marie reprit un peu forme humaine. Après un bain commun, où elles éclaboussèrent toute la pièce par leurs ébats, et un café-tartine, vers cinq heures du soir elles se mirent à causer.

Image très rare : Lulu au travail (Dorvan Création Photographie)

— Alors, le Lulu, il te trompe, commença Véronique. Tu parles, c’est pas nouveau ! Tous les mêmes, y a que la queue qui les commande ! Des clebs, des cabots en rut. Des bâtards bandants qui débandent à la première contrariété. Tu comprends pourquoi je veux pas d’homme à demeure !

— Oui, mais Lulu, il est pas pareil. Je sais qu’il m’aime, minauda Marie. Je veux pas le quitter, c’est un bon gars ! Je sais pas quoi faire pour lui plaire, il me regarde même pas !

— Marie, tu m’emmerdes avec tes jérémiades ! Ton Lulu, il vaut pas mieux qu’un autre, mais si en plus tu l’allumes pas un peu, c’est sûr qu’il va se barrer ! Je vais te donner un truc infaillible pour le garder. C’est Lili, la copine à Milou, celle qui fréquente des chamanes et qui fait les quatre cents coups avec ses copains qui m’a enseigné le truc. Imparable !

Quelques jours plus tard, Lulu semblait calmé et un peu plus à la maison, décidé à s’occuper de la ferme.

Ce soir, j’essaie ! se dit Marie. Je verrai bien si ça marche.

Une fois dans le lit, Marie s’approcha de son mari qui, couché sur le dos s’apprêtait a ronfler comme un B52 au décollage. Glissant sa main sous la chemise de nuit de son homme, elle entreprit de faire un nœud au sexe de son mari.

— Mais que fais-tu donc ? Lâche-moi, tu vas me faire mal ! dit le Lulu.

— Mais non, tu va voir : je vais y arriver, à le nouer.

Et Marie de le plier, de le tordre, de le courber dans tous les sens, si bien que son mari y prit plaisir et que l’objet en question finit par se dresser, dur comme une branche de chêne.

— Mais pourquoi fais-tu ça ? s’étonna le Lulu

— Oh ! c’est juste pour essayer, répondit Marie de son air le plus innocent. Je voulais m’amuser un peu et voir si ce qu’on dit est vrai.

— Ah ! et qu’est-ce qu’on dit ?

— Ben, qu’il est impossible de faire un nœud avec une bite, mais si tu en as assez, je recommencerai une autre fois.

Lulu adore les gateaux aux truffes

Se tournant sur le côté, elle fit semblant de dormir.

— Eh ! tu me laisses pas dans cet état ! lui dit Lulu, le machin à l’air, dressé comme un poteau.

Arriva ce qui devait : Lulu se mit à baiser sa femme tant et plus, puis quand le poteau redevint mou, Marie reprit son travail de nouage.

— Bon Dieu de bon Dieu, je vais y arriver ! Tu sens ? Ça y est presque.— Oh oui ! mais continue encore, je sens que ça revient !

Lulu revint à l’ouvrage pour le plus grand plaisir de Marie.

— Remettons ça à demain, lui dit-elle une fois qu’ils eurent fini.

— J’allais te le demander, Marie. J’en peux plus ! soupire Lulu.

Et ainsi, des nuits durant, Marie tenta le nœud impossible, et plus elle s’acharnait plus le membre durcissait, plus il fallait le calmer et recommencer.

Et ainsi Lulu, épuisé par ses nuits avec Marie, finit par renoncer à ses escapades, à apprécier Marie et rester avec elle.

Ainsi va la vie !

Tableau "Echanges" par Ariane Lumen, artiste peintre, acryl sur toile dim 100 x 80 cm

Ce conte nous a été adressé sous pli discret par Tithon, que vous pouvez écrire si besoin en était en nous contactant :

collectif-artistique.sgdm@orange.fr

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 10:31
               

Une Fille Dansait

 

Nous avons reçu sous pli discret

 (de  ttp://www.perepeinard.fr/article-une-fille-dansait-117012351.html )

ce texte inachevé sans titre ni nom d'auteur et sans date

tel une bouteille à la mer

 

 

Une fille dansait les notes

Le voile l’accompagnait

J’étais très en retrait

Subjugué de beauté

gelsi 1-1 

Danse entre nage et vol

Image de la joie de vie

Envol d’un esprit

 

Nul besoin de maillet et de granit

Pour graver l’image

Elle faisait ombrage

Aux tristes vies de ceux qui n’en ont plus

 

Alors je suis parti

 Sur l’élan tout doucement

Heureux content!

Merci

 

Sombres attirances

le corbeau chante

mes errances d’oublis

 

Aujourd’hui sera de faim

 

Derrière le fond de l’espoir

 Noir n’est plus

Croire non plus

 a f text 2 09 2012

Silences d’absences

 

Le désert est profond

De décisions amères

 

 

 

réçu, anonyme le 11 avril 2013

        Crédit photos : Ariane Lumen, Dorvan CP avec leur autorisation

 

Nous cherchons modèles pour nos photographes

 

contact : collectif-artistique.sgdm@orange.fr

 

 

     
La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.

 

 
 

 

 
 
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Par colart24 - Publié dans : Ecrivains - Communauté : statut de l'artiste
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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 17:10

Ariane Lumen

 

3 tableaux au Festival Flamenco Off

Les 3 et 4 août 2013

Salle de l'Orangerie

Jardin Perdoux à  24100 Bergerac

 

 

Flamenco couple par Ariane Lumen dim 90 x 70 cm, acryl sur toile

Flamenco couple par Ariane Lumen dim 90 x 70 cm, acryl sur toile

Flamenco danseuse par Ariane Lumen dim 90 x 70 cm acryl sur toile

Flamenco danseuse par Ariane Lumen dim 90 x 70 cm acryl sur toile

En collaboration avec l'association ARCALIA (Bergerac)

 

Un spectacle équestre, exposition de tableaux, poèmes, danses de rue (Hip Hop)

 

Les taureaux, Ariane Lumen  60 x 50 cm, acryl sur toile

Les taureaux, Ariane Lumen 60 x 50 cm, acryl sur toile

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 09:47
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 16:59
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:20
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:33
Il a toujours qq part un petit bruit !
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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 17:52
Comment puis je te dire (2)
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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 14:57
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Présentation

  • : Ariane Lumen
  • : Pour la vague qui se soulève, Un peu d'amour...un peu de peur Quelque part le jour se lève Et quelque part un oiseau meurt Membre fondatriçce du Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar
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