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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 11:19
 
 
Un Meurtre reste un Meurtre........
même s'il fait beau depuis....
 
  P5070021
 Mystical Forest, acryl sur toile 100 x 80 Ariane Lumen
 
Un meurtre reste un Meurtre...
 
 
 
Un énorme grondement venait soudainement troubler la tranquillité de la place principale de ce village. Les vieux et les jamais vieilles aimaient à se réunir ici à la fraîche, sous les platanes. Ils levaient alors un peu la tête, mais nulle trace d'un orage décorait le ciel. Puis le silence était revenu. Les conversations mises en veille un court instant sur les aléas du temps qu'il faisait reprenaient , la sècheresse qui durait maintenant depuis des semaines, des mois, et la menace du manque d'eau , une récolte compromise et que sans doute le prochain hiver s'annoncerait dur. Ils interrompaient encore une fois les débats en voyant arriver un groupe de jeunes filles en rang par deux , un peu pleureuses sous les platanes de la place. Un léger souffle du vent fripon soulevait un peu les jupons , allumait le regard des vieux, et provoquaient des remarques presque haineuses des jamais vieilles, qui de leur temps ne se seraient pas permises de se promener presque toute nue......... Y ajoutant dans la foulée la mémoire de feu leurs pauvres pères , dont le bon Dieu là – haut possédait forcément leurs âmes. Ils reposaient tous au cimetière juste à côté de l'église. Quelques -uns avaient leur nom gravés sur le monument aux morts........ces héros, fils de famille, morts pour la patrie dans parfois des guerres lointaines , mais on n'en parlait guère.
 
 
P9140015.jpg
 ariane lumen
 
 
Étrange.....un cri strident venant de derrière la colline boisée faisait froncer les sourcils , et tous levaient encore un peu la tête . Un cri de détresse , comme un signal que l'on reconnaissait à son pouvoir à inquiéter les gens , faisant battre les cœurs fragilisés des jamais vieilles qui peut être n'en avaient pas encore vu d'autres. Un vieil homme avec sur sa tête une casquette de marin , un moustachu aux yeux clairs se mit à parler avec une voix tremblante. Il disait savoir qui criait là – haut, à l'orée du bois. Il y rôderait une fée, comme une princesse, dans une magnifique robe blanche, celle que l'on ne met que les dimanches pour aller à la messe ou aller danser une fois la nuit venue. Elle était toujours accompagnée par un joyeux vol d'oiseaux qui lui servait de chorale quand elle se mettait à chanter. Et quand elle chantait tout le monde se taisait, on écoutait. Elle marchait comme une gazelle dans des champs de blé aussi blonds que ses longs cheveux flottant aux gré des vents , comme ces drapeaux qui ornent les bateaux passent au large pas très loin d'ici .
 
 
 
Mais il y avait aussi un chevalier, venu d'on ne sait où. Beau, fort, grand et mince, il montait un cheval blanc, un cheval avec des ailes. C'était sûrement un prince avec dans sa bouche des dents en or et quand on l'entendait rire le ciel s'éclaircissait . Les nuages devenaient alors des temples avec des arcs en argent, le ciel bleu azur , son royaume. Il chassait les orages qu'il savait faire fuir et il savait construire un arc en ciel . Avec les éclats de ses dents forts comme des rayons brûlants il était capable de fendre les roches de granit , tout comme le soleil qui lui aussi peut tuer. Il pouvait faire pleuvoir et remplissait ainsi les lacs et les rivières Les oiseaux se taisaient alors, tant il en imposait.
 
 
 
Et quand le chevalier a rencontré la fée il l'a amené sur son cheval blanc pour lui faire connaître le septième ciel, qui existe bel et bien. Il ne lui avait pas demandé son avis, et de toute façon elle n'avait rien demandé , seuls les oiseaux réussissaient à les accompagner vers ce jardin de luxure , au paradis du vent au souffle chaud.
 
 
 
Puis un autre cri venait troubler le calme de cette place entourée de maisons aux vieilles pierres, qui elles, si elles pouvaient parler vous en raconteraient bien d'autres encore. Un cri atroce, le boulanger sortant de derrière son four pour se mettre sur le pas de la porte de sa boutique, le garçon de café qui soudainement cessait de servir les quatre touristes qui trainaient encore sur la terrasse de son bistrot. Et tous ont levé la tête . Quelque chose de grave venait d'avoir lieu.
 
 
 
On ne parlait plus, un silence de mort installé . Comme un calme avant la tempête qui ici n'est pas rare. Mais c'était bien plus inquiétant que cela. Les vieux se regardaient en pensant qu'il fallait faire quelque chose. Aucune des jamais vieilles n'osait donner son avis........leur instinct supposé maternel commandait de se taire devant la la situation que l'on savait déjà grave. On en devinait l'horreur mais cela ne se disait pas.
 
 
 
Trois vieillards se sont alors levés, et ils marchaient à pas lents et prudents vers le bois, sous la conduite de l'homme à la casquette de marin, à la moustache tremblante et aux yeux clairs avec des larmes aux yeux. Et quand ils arrivaient à l'orée du bois ils y trouvaient étendu dans l'herbe ce magnifique chevalier, son corps inanimé à côté de son cheval blanc qui lui prit son envol vers l'au – delà , drapé de la robe blanche de là gazelle taché de rouge sang .
 
 
 
Les hommes restaient silencieux devant l'effroyable spectacle qui se dessinait devant eux. A la place de la tête du chevalier il y avait un énorme trou dont coulait le sang qu'ils savaient si noble . Ils levaient dans leur désespoir la tête et contemplaient le ciel un peu menaçant maintenant . Que pouvaient – ils faire devant un désastre aussi atroce ?
 
 
 
Il retournaient la tête basse vers leur village, ne disaient mot à personne et encore moins aux jamais vieilles, qui d'ailleurs ne posaient aucune question........elles avaient tout compris et ce n'était pas le moment de poser des questions. Au loin on entendait encore les pleurs de la fée, ou était – ce elle aussi une princesse ?
 
 
 
Et ce soir – là un grand orage est arrivé, le chevalier en colère ,déchirait le ciel avec ses éclairs de toutes les couleurs, mettant ainsi le feu aux bois et les broussailles , prouvant en même temps qu'une autre vie, ailleurs , existe ! Était – ce une punition ?
 
 
 
Mais depuis il fait beau par ici.......mais un meurtre reste un meurtre, même quand brille le soleil. Parfois on entend pleurer . On ne le sait pas vraiment . Depuis longtemps maintenant on n'entend plus chanter les oiseaux . Il reste juste encore un peu de bruit qui vient de la mer, et le souffle du vent glacial.
 
 
 
 
 
Paysage du Périgord Ariane Lumen 
 Le village, acryl syr papier de Couze, 65 x 50, Ariane Lumen
 
 
 
 
 
 
  Ariane Lumen Contact : alume@orange.fr  
 
     
La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
 
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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 16:40
 
 
Je suis la demi-soeur de Minotaurus
 
 
courrier francais 24082012 3
 
 Article extrait du journal Le Courrier Français du 24 août 2012 par Maxime Bruant
illustration du tableau Extremely Turning d'Ariane Lumen, dim 60 x 60 cm papier d'art de Couze
 
 
 
Je Suis la Demi Soeur de Minotaure
 
 
 
Bravo !

tu es la demi sœur du Minotaure ?
Alors on est cousin à la mode de Crête..
La preuve !
A l'école, on m'appelait tout le temps :
" Thésée... vous ! "

Thésée, ton cousin...
 
 a dit Christian Durant, poète et paysan de Sète en disant les propos suivants :

Le roi de Crête Astérion étant mort sans enfants, on refusa à Minos le royaume auquel il prétendait. Il fit donc croire qu'il avait reçu la royauté des dieux, et pour le prouver, ajouta qu'il obtiendrait la réalisation de n'importe laquelle de ses prières. Il implora Poséidon de lui offrir un superbe animal qu'il lui sacrifiera. Alors qu'il priait, Poséidon fit surgir des profondeurs et sortir des flots un magnifique taureau blanc (le taureau crétois). Minos obtint ainsi le trône, cependant, il trouvait l'animal si beau qu'il décida de tromper le souverain des mers en mettant le taureau dans son cheptel et en sacrifiant un autre. Minos obtint assez rapidement le contrôle des mers autour de son île mais Poséidon, irrité qu'il n'ait pas honoré sa parole, rendit le taureau sauvage et fit naître en Pasiphaé, originaire d'Axos, la femme de Minos, une passion pour lui. Devenue folle amoureuse du taureau, Pasiphaé trouva un complice en la personne de Dédale, un architecte qui avait été exilé d'Athènes pour meurtre. Celui-ci construisit une vache de bois qu'il mit sur des roues, en creusa l'intérieur, puis il y ajouta la peau d'une vache qu'il venait de dépecer, et, l'ayant placée dans une prairie où le taureau avait coutume de paître, près de Gortyne, il y fit entrer Pasiphaé. Le taureau arriva et s'accoupla avec elle comme si elle était une véritable vache. Pasiphaé donna ainsi naissance à Astérios, ou Astérion, qu'on appelle le Minotaure : il avait la tête d'un taureau et le reste du corps d'un homme. Suivant les conseils de ses oracles, Minos enferma ce monstre dans une prison construite tout exprès par Dédale, le Labyrinthe. Avec son grouillement de méandres, il était impossible pour le Minotaure de trouver la sortie.
 
 
P6250048
 Minauturus, le portrait de mon demi-frère par Ariane Lumen, acryl sur bois 60 x 60 cm
 
 
L'essence du mythe de la naissance du minotaure a été exprimée de manière très succincte dans les Héroïdes attribuées à Ovide, où la fille de Pasiphaé se plaint de la malédiction de l'amour non partagé de sa mère : « Le taureau est la forme déguisée d'un dieu, Pasiphaé, ma mère, victime de cette illusion, a enfanté dans la douleur ».

Certains hommes de lettres voient dans la naissance du Minotaure un simple mythe libidineux qui insiste sur le moyen mis en œuvre pour arriver à une copulation effective entre une femme et un taureau, mais selon d'autres interprétations, la version plus connue du mythe aurait peut-être été intentionnellement créée pour occulter l'aspect d'un mariage mystique avec un dieu sous forme de taureau : l'union de Pasiphaé avec le taureau aurait, selon R.F. Willets, été reconnue comme une union mystique durant au moins un siècle et F. B. Jevons note que pour le mythe d'Europe comme pour celui de Pasiphaë, le noyau est l'union de l'esprit de la lune (sous forme humaine), avec un taureau, et que les deux mythes évoquent un mariage sacré.

Le minotaure, tel que les anciens grecs l'imaginaient, avait le corps d'un homme avec la tête d'un taureau. Pasiphaé s'en occupa alors qu'il était petit, mais il grandit vite et devint féroce. Minos, après avoir demandé conseil à l'oracle de Delphes, ordonna à Dédale la construction du gigantesque labyrinthe pour l'enfermer.

Tous les neuf ans (ou chaque année selon Virgile), sept jeunes gens et sept jeunes filles étaient envoyés en sacrifice en Crête, en expiation du meurtre d'Androgée, fils de Minos, par Égée, roi d'Athènes. Une année, Thésée, le propre fils d'Égée, fut tiré au sort ou embarqua de son plein gré parmi les jeunes gens destinés au sacrifice. En arrivant en Crête, Thésée rencontra Ariane, la fille de Minos, qui tomba amoureuse de lui. Sachant ce qui l'attendait, elle lui donna une bobine de fil afin qu'il la déroule dans le labyrinthe et puisse retrouver son chemin s'il ressort vivant du combat. Thésée trouva le Minotaure, le tua et retrouva son chemin dans le labyrinthe grâce à la bobine déroulée.
 
Quelques précisions :
 
    P1130706 2Ariane est donc  la fille de Pasiphaée !
Elle a de qui tenir :

Pasiphaé est différemment présentée comme étant une immortelle (Antoninus Liberalis) ou une magicienne (chez Apollodore par exemple, ce qui la rattache à sa sœur Circé. De plus, un passage de Pausanias  montre qu'elle était associée à Séléné et vénérée dans le sanctuaire oraculaire de Thalamée en Lacédémone.
P4210061
Circé, tableau d'Ariane Lumen, acryl sur toile 100 x 80 cm
 
Elle conçoit plusieurs enfants de Minos, notamment Ariane, Deucalion, Glaucos, Androgée, Catrée, Acacallis, Xénodicé et Phèdre. Jalouse des infidélités répétées de son mari, elle lui jette un sort, le condamnant à éjaculer des bêtes venimeuses s'il couche avec d'autres femmes, provoquant ainsi leur mort.
 
source : Christian Durand
contact : Ariane Lumen 
 
 
 
     
La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
 
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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 17:05
 
 
 
 
Des choses très méchantes
 
 
P4210061
 Ariane Lumen, tableau Circé dim 100 x 80 acrylique sur toile
 
 
Parfois je me dis que je devrais me mettre à écrire, et parler un peu de ce créateur tout puissant, vous savez, celui qui est aux cieux, et n' en dire que du bien, sa bonté et miséricorde. Mais quand je regarde le journal à la télé et je vois ce qui se passe en Syrie, je me dis que je ne devrais pas écrire à sa gloire.
 
 
 
Je pourrais écrire un livre de Notre Père qui est toujours aux cieux et qui nous gouverne de là – haut , moi , vous et tous les peuples, même les peuples qui n'ont rien demandé, mais alors je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'y prend vraiment très mal et une fois de plus je ne vais pas parler de ces affaires.
 
 
 
Je peux aussi écrire de la libération de la parole, de la bible et de ce qui est dit là – dedans, mais une parole n'est qu'une parole. Et quand il s'agit d'agir il n'y a plus personne. Et disons – le , franchement , celui qui voudrait faire quelque chose de bien serait martyrisé ou assassiné.
 
 
 
Alors je me dis que je vais écrire tout simplement une chanson qui parle de paix et de bonheur et de l'enfant à Bethléem. Mais quand je vois toutes ces gueules mécontentes autour de moi je sais que ce n'est même pas la peine d'essayer.
 
 
 
Ou alors faire quelque chose autour du Fils de Dieu, cloué sur la croix, qui lui s'est décarcassé pour moi et pour les autres aussi paraît – il Mais là je vois que les flics matraquent les manifestants, et du coup j' en perds tout mon courage.
 
 
 
Je pourrais me mettre sur le coin de ma rue mais cela fait maintenant des siècles qu'on nous fait chier avec des pleurs. Les réunions chiantes des témoins de Jéhovah qui déblatèrent comme des vieilles femmes alors que chez eux il n'y en a pas un qui ne reste pas sur son cul, qui se lève et qui laisse sa chaise roulante à quelqu'un d'autre.
 
 
 
Parfois il y a des choses très méchantes dans ma tête, mais je pense que cela n'intéresse vraiment personne.
 
 
 
 
 artiste peintre, modèle et illustratrice à Saint Georges de Montclar en Dordogne
     contact : alume@orange.fr
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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 09:57
 
 
Mais Pourquoi Pleures - Tu ?
 
  poster 06092011 P6050066
 Ariane Lumen par Dorvan Création Photographie
 
 
Mais pourquoi pleures – tu ?
 
 
 
L'endroit est très joli ici, les arbres magnifiques , exposition plein sud et il a des bancs au bord d'un étang, habité par des cygnes toujours impériaux. Une chaleur d'été à vous couper le souffle, les taupes aussi ont chaud, une brise douce fait trembler les feuilles.
 
Il y a un homme là  bas sur un banc, et il me raconte qu'en son temps il collectionnait les feuilles mortes, qu'il les portait en son temps chez un banquier quelque part en Suisse. Il y en a encore des milliers dans les tiroirs de son armoire. Puis il les regarde tomber. Ne devient – on pas apathique en regardant tomber les feuilles mortes ?
 
L'endroit est vraiment très calme, mais dans un vacarme infernal un avion vient tirer un trait blanc dans le ciel azur. Ici tout est presque à portée de main , même un hypermarché et aussi le bonheur. Celui d'un lointain passé , le vague souvenir des amours fanés , de l'amour, oui , des amours mais avec qui déjà !
 
Il me semble être en pleine forme, bien mieux qu'avant. Il me propose de boire un apéritif mais je trouve qu'il est encore trop tôt. Je préfèrerais un café pas trop sucré . Je le complimente avec son armoire, là – bas dans un coin, majestueuse et dans laquelle se trouvent les feuilles mortes qui ne trouveront jamais un banquier suisse . Peut – on faire confiance aux banquiers ?
 
Les plantes s'épanouissent ici . Bien plus qu'avant chez nous devant notre fenêtre. Il a toujours eu la main verte et aujourd'hui l'exposition plein sud les aide ! C'est fabuleux de pouvoir habiter ici et je pense qu'il est heureux .
 
Il se met à pleurer maintenant. Moi qui croyait faire plaisir . Ne devrait – il pas être heureux de me voir lui rendre visite ? Ne m'avait – il pas dit vouloir encore une fois parler avec moi ? Ne m'avait – il pas dit qu'il n'était plus fâché avec moi ? Qu'il avait tout oublié, pardonné, et que tout allait pour le mieux ? Que nous avions bien quelque chose en commun...?
 
 
Alors pourquoi pleure – t – il ?
 
 
artiste peintre, modèle, illustratrice
 
 contact : alume@orange.fr
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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 15:26
 
Sexes et le Feu
 
 
P6170042
Tableau Sexes par Ariane Lumen
 
 
 

Sexes

un ciel lourd de pluie, gris,
l'ombre sur sa joue, rosissante,
ses doigts bougent, blancs,
les mots hésitent, transparents.
Le gris de son regard,
le rose de son sourire,
le blanc de sa peau,
la transparence de l'âme.
je tends ma main sans l'atteindre,
je tends mon esprit sans parler,
je tends mon cœur sans oser,
je tends mon corps sans toucher.
Un jour encore pour déclarer,
la transparence de mon désir,
qui me rend blanche,
me donne envie de cueillir,
la fleur rose qui nait,
au milieu du gris de mon âme,
et ne saurait être encore....
pour le moment simplement,
que désir,

Sexes

 

par Pimprenelle Noëlle Pernelle (juillet 2012)



 
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  Ariane Lumen, photo Henk Schoen, Masburel 2012
   
 
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  Ariane Lumen - Danse du Feu - Masburel 2012 - photo par Henk Schoen
 
  contact : alume@orange.fr  
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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 15:34
 
 
   In Memoriam le Père Peinard
 
P6170031
 Le dernier, acryl sur toile 100 x 80, par Ariane Lumen
 
 
 
 
    In Memoriam le Père Peinard
 
 
 
Le regard vaseux et l'œil sur l'horizon mouvant il s'accroche au comptoir. La brume dans la tête et la langue épaisse, de sa bouche sortent des vapeurs d'ail et de mauvais vin. Quand il s'est levé ce matin, quand il a quitté son abri de fortune sous le pont il avait déjà ce goût à chier dans sa bouche, déjà il avait mal au ventre et mal au foie....une gueule de bois en somme, comme tous les jours.
 
 
 
Il porte des vêtements d'une autre époque, des fringues de vieux , des vieux qui sont déjà morts depuis longtemps. Ce verre de vin rouge qu'il est en train de boire, est – que c'est le dernier ou sera – ce le premier d'une longue série ? Alors il boit un coup, un copain d'infortune lui tape dans le dos. Au tour d'un verre nous sommes tous des frères. Une vieille chanson des Beatles émerge à peine dans cet univers.....Yesterday, all my troubles seem so far away .  La brume dans la tête on ne sait pas à quoi il pense, ni ce qu'il voit ou entend, ni ce qu'il a vécu.
 
 
 
Il passe son temps avec ceux dont l'avenir a déjà été assassiné il y a très longtemps, les bouffeurs de spaghetti et les gens de son espèce. Ces combattants d'avant, ces héros anonymes qui vous racontent des histoires qui pourraient êtres décrites dans les livres que personne n'écrira.
 
 
 
Et quand les garçons de café mettent les chaises sur la table il sait que l'heure de partir dans la nuit noire est venue, qu'il va se faire jeter dehors et que sa place est sous le pont, s'il arrive encore jusqu'à là. Qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il fasse froid ou chaud la route est toujours trop longue, trop difficile trop triste.
 
 
 
Il n'a plus d'âge car le temps qui passe n'a  d' importance pour lui. Oui, on vieillit quand on commence à freudonner des chansons d'autrefois alors que l'on ne se souvient même plus des paroles. D'ailleurs plus rien n'a encore de l'importance pour lui, sauf ce petit verre de vin. Quand on boit on cloue, et il sait qu'il met des clous dans son cercueil pour peu qu'il en aura un. Dieu le sait aussi .
 
 
 
Il se souvient de ses amours mais il n'arrive plus à mettre un nom sur ces visages dont il se souvient à peine. Il ne se souvient plus de sa mère, ni des nuits d'ivresse dans les bras d'une femme au parcours incertain. Une de ces femmes l'a peut-être trahi.....
 
 
 
Les princesses peuvent dormir paisiblement dans leur lit sans ce soucier, ce n'est pas lui qui viendra les déranger dans leur sommeil agité. C'est l'heure des putes et leurs macros. La nuit ne fait que commencer. La nuit est une amie tendre et douce, cruelle,  comme la mort.
 
 
 
Alors après le dernier verre on erre........même pas au radar....on glisse vers son destin .
 
 
 
 
 
  •  In Memoriam le Père Peinard, tableau par Ariane Lumen, acryl sur toile 100 x 80 cm, juin 2012
  • Exposé au Château Masburel – Fougueyrolles du 23 juin au 30 septembre 2012
  • La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
     
 
Traduction par Nadia Jung (Sao Paulo - Brésil)

sexta-feira, 13 de julho de 2012

Le Dernier* - Ariane Lumen
Minha amiga e artista plástica extraordinária ''Ariane Lumen '' com sua ligação fantástica com o vinho através dos pincéis
Le dernier, acryl sur toile 100 x 80, par Ariane Lumen


'' A lama e olhar olho no horizonte móvel se agarra ao balcão. A névoa na cabeça e língua grossa, sua boca é que vem fumaça de alho e vinho barato. Quando ele se levantou esta manhã, quando ele deixou o abrigo improvisado debaixo da ponte teve que provar essa merda na boca, ele já tinha uma dor de estômago e problemas no fígado .... uma ressaca Enfim, como todos os dias.
Ele veste roupas de outra época, as roupas velhas, velhos que já estão mortos há muito tempo. Este copo de vinho tinto que ele está bebendo, é - esta é a última ou a vontade - que o primeiro de muitos? Então, ele tem uma bebida, um amigo de seu infortúnio tapinha nas costas. Em uma torre de vidro que somos todos irmãos. Uma canção dos Beatles de idade está apenas emergindo neste universo ..... Ontem, todos os meus problemas parecem tão distantes. A névoa na cabeça você não sabe o que ele pensa ou o que ele vê ou ouve ou o que ele experimentou.


Ele gasta seu tempo com aqueles cujo futuro foi assassinado há muito tempo, os comedores de espaguete e sua laia. Estes combatentes antes, esses heróis anônimos que você poderia contar histórias que as pessoas descritas nos livros que ninguém escreveu.


E quando os garçons colocar as cadeiras sobre a mesa, ele sabe que o tempo para ir para a noite escura chegou, ele vai ser jogado fora e que seu lugar é debaixo da ponte, se isso acontecer novamente até 'lá dentro. Shine, faça chuva, é frio ou quente o caminho ainda é muito longo, muito duro muito triste.


Ele não tem idade desde a passagem do tempo tem importância para ele. Sim, nós nos tornamos velhos quando você começa freudonner músicas do passado, enquanto nós nem sequer me lembro das letras. Na verdade, nada tem mais importância para ele, só que desta copinho de vinho. Quando você bebe é pregado, e ele sabe que colocar pregos em seu caixão para alguns essa vontade. Deus sabe disso também.



Ele se lembra de seu amor, mas não pode mais colocar um nome para aquelas caras que pouco se lembra. Ele não se lembra de sua mãe, nem bêbados noites nos braços de um caminho incerto mulher. Uma dessas mulheres pode ter traído .....



A princesa pode dormir em paz em suas camas sem se preocupar, não é que ele virá para perturbar seu sono. É hora de prostitutas e seus macros. A noite está apenas começando. A noite é um amigo terno e delicado, cruel como a morte.



Assim, após a última bebida uma vaga ........ nem sequer no radar .... ele desliza em direção ao seu destino . ''

Acessem:
http://ariane.lumen.over-blog.com
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 16:07
 
Tout travail mérite salaire, sauf le mien (artiste peintre)
 
  compil
 
par Ariane Lumen
 
 
 
Vers 19 heures, ce dimanche 25 juin le téléphone sonne, et un monsieur au demeurant très aimable se présente comme président d'une association du Lot, Quercy Beaucoup. Après les formules de politesse ce monsieur m'explique que son association organise chaque mercredi à partir de 15 heures un marché d'artisanat, enfin de l'art, suivi d'un diner « de plein aire », autrement dit « des bouquets de saveurs à savourer sur place autour de grandes tables et avec des amis ». Des amis ? A ma connaissance je ne connais personne du côté de Gourdon, et encore moins dans l'admirable village de Payrac. « Ambiance Musicale », ajoute le président.
 
 
 
Je ne sais pas comment ce Monsieur le Président m'a trouvé, moi Ariane Lumen, petite artiste peintre de la Dordogne où je suis mondialement connue, au moins 7 km à la ronde. Après avoir transporté mes tableaux au fin fond du monde, Corée du Sud, Ile de la Réunion, préparant des choses pour Amsterdam en 2013, j'ai une chance unique, le mot est faible, de montrer ce que je sais faire dans le Lot, à Payrac. A Payrac où pour la première fois on organise ce type de manifestation et « où l'on attend la foule «  ! D'après le président j'aurais ainsi une occasion unique de me faire connaître ! Mes oreilles se dressent devant autant de perspectives glorieuses et je le laisse parler.
 
 
 
Il m'explique avoir pensé à moi, Ariane Lumen, car il aime bien ce que je fais. « Vous faîtes aussi un peu de photos, je crois » souffle-t-il, « vous ne faîtes pas de copies » et ajoute qu'il ne souhaiterait pas que je vendrais des choses « Made in Taiwan » . D'ailleurs, il le précise les revendeurs sont exclus dans sa manifestation . De plus à part exposer, je ne dois rien faire d'autre et surtout pas vendre : la vente à emporter est interdite, c'est prévu au règlement.
 
 
 
On arrive à la douloureuse. En me demandant où j'habite on se rend compte que Payrac est à l'autre bout du monde, à savoir à 90 km à peu près, mais après l'ile de la Réunion je ne suis pas à cela près, n'est-ce pas ! « Mais, vous allez voir : cela en vaut largement le coup ». Pour participer il faut envoyer la somme de 15 €. Si je participe à toutes les manifestations, il faut envoyer 100 €, mais, comble du bonheur : je serai la seule et unique artiste peintre. Super super ! Moi Ariane Lumen l' orgueilleuse , le tout Payrac à moi toute seule. J'en avais rêvé !
 
 
 
« Par contre », enchaîne-t-il, » aucune indemnisation n'est prévue, c'est à vos frais, sur place vous aurez de quoi vous restaurer et bien plus encore « . L'offre jusqu'à là bien présentée prend alors une autre dimension. « Votre compagnon fait de la musique, il joue d'un instrument ? Alors vous pourriez lui en parler, car ce n'est pas plus mal qu'il animerait, bien sûr contre ( une petite ) rémunération, les soirées « . Là je tombe presque de ma chaise, comment sait-il, ce vénérable Monsieur le Président que mon compagnon est un pro de la musique , retiré, certes. Même contre paiement il n'a plus envie de se produire et encore moins dans ce genre de manifestation, bien plus adapté à Yvette Horner, qu'au pauvre pianiste qu'il est !
 
 
 
« Celui – là, je suis d'accord pour l'indemniser « , dit-il, « CAR TOUT TRAVAIL MERITE SALAIRE.........je paye bien mon plombier, mon électricien, bref ceux qui travaillent « 
 
Monsieur Guy-Antoine VEILLET-LAVALLEE, honorable président de l'association Quercy Beaucoup, vient de me faire l'offre que je ne saurais refuser.
 
 
 
En fait il est en train de m'expliquer que les artistes peintres et les plasticiens ne travaillent pas, qu'ils devraient être contents de pouvoir exposer devant des assistances aux profils douteux, et que l' effort financier n'est qu'une goutte d'eau dans les torrents de billets qui vont couler pour moi, tellement que mon talent est immense, mais que j'avais du talent, cela je le savais déjà, moi Ariane Lumen la prétentieuse !
 
Bon, mes enfants sont à ce moment – là toujours dans le bain. Le président toujours aussi aimable me promet d'envoyer les documents nécessaires à mon indispensable participation, et moi je lui promets de lui répondre.
 
 
 
Les Documents
 
 
 
Les documents de participation arrivent par email. Une petite affiche indiquant les dates, que cela se tient dans le parc des Cèdres. Un règlement digne d'un centre d'éducation pour délinquants. Mais moi, j'essaye de vivre de mon art, et croyez – moi tout professionnelle que je suis je puis vous assurer qu'en période de crise vendre un tableau tient de l'exploit au même titre que l'équipe de France dans un match de football, quand elle gagne par hasard. Les footballeurs se font payer, même quand ils perdent. Je l'ai lu dans un journal. En fait on organise à Payrac un marché gourmand qui ne dit pas son nom. La vente à emporter est interdite selon le vénérable règlement, mais vous pouvez consommer sur place. Consommer des tableaux, surtout les miens à l'acrylique, c'est carrément indigeste. Une Fille de Bacchus n° 9 dans son assiette est vachement raide à digérer, ainsi qu'un Masburel's Children, en honneur de l'excellent Château Masburel (Haut Montravel – Bergerac) du vin que je ne peux conseiller que dans un verre !
 
 PA280001
 
Les marchands, vendent, règlent leur droit de place, les consommateurs consomment, le musicien joue de la musique. Le pauvre peintre regarde tout cela, pense à ses pauvres enfants qui, comble de bonheur, vivent dans un environnement baigné de culture ! Rien qu'à l'idée je commence à avoir faim. Je pense à mon fabuleux contrat coréen, où tout est prévu, l'hôtel, la bouffe, l'expo, même la télévision y est prévue pour moi la toujours pauvre petite artiste peintre périgourdine. Les coréens paient même le billet d'avion, alors que pour aller à Payrac je n'ai même pas de quoi mettre de l'essence dans ma Clio rouge, qui elle n'en peut plus aussi !
 
 P4210061
 
Cela remonte à peu........
 
 
 
que j'avais décidé de ne plus me produire dans les kermesses locales, les salles de fêtes et autres paroissiales, même plus pour faire plaisir (quel plaisir). Je laisse la place à mes collègues rarement copines déjà à la retraite qui d'après une carte postale reproduisent à l'huile ou aquarelle des bouquets de fleurs, le Château de Monbazillac (un must), les bords de la Dordogne et de paysages avec des vignobles. Je laisse la place aux copistes de dimanche, leurs pâles prestations avec leur chat préféré, que ces mêmes artistes arrivent à vendre pour 80 €, après une heure de bla bla digne d'un comptoir de bistrot .en attendant que leur souvent généreuse retraite tombe chaque 10 du mois.
 
  aff monpazier
 
Je ne me ferai pas que des ami(es) avec mes propos, mais que l'on sache tous quelque chose de moi : je n'en ai rien à faire que l'on m'aime ou pas ! J'aime être bien comprise, dont acte. Celui qui veut un de mes tableaux : qu'il vienne me voir, où qu'il visite mes lieux d'exposition : actuellement le Château de Masburel, le Bistrot d'Urval, au mois d'août à Monpazier.
 
 
 
Mon activité est déclarée, je paye un peu de cotisations sociales, j'ai un mal fou de vivre de mon travail – c'est la crise, n'est – ce pas . Bon nombre de ses retraités bouffent le travail des artistes déclarés, prennent leur place. Les organisateurs nous prennent pour des moins que rien, car moi, je ne fait pas un travail.
 
 
 
Je fait ici un appel aux artistes professionnels, nous devons absolument nous fédérer et lutter contrer ces pratiques abusives et des organisateurs qui se fichent du monde. Signaler les abus, dénoncer ces pratiques abusives. Aussi je vous conseille un lien internet www.droitdexposition.blogspot.fr et j'attends vos commentaires. Je suis sûre que mon histoire arrive à d'autres.
 
P9020025 aff blanc
 
 
contact alume@orange.fr
 
Monsieur Guy-Antoine VEILLET-LAVALLEE épouvra le besoin de me répondre. C'est ce qu'il faisait par email le mardi 26 juin prouvant  en même temps que je ne manque n'y de courage et d'honnêteté ! Ci-dessous le texte reproduit dans son intégralité, et enfin àa la suite de cela la réponse (la mienne) de la bergère au berger. 
    
De: <gavl@free.fr>
À: "Ariane Lumen" <alume@orange.fr>
Objet: Re: Mercredi de Payrac
Date: mardi 26 juin 2012 11:33
 Bonjour Madame,
 J'ai bien lu votre long réquisitoire par lequel vous dénoncez ma démarche et me
faites passer pour un bien triste sire.
 Je pense que vous n'avez rien compris à la "proposition" (si je reprend votre
terme) que je vous ai faite.
 J'ai découvert votre nom par internet et ai pris connaissance de la rubrique
vous concernant (dont vous devez être l'auteure??)...  et par là même découvert
que votre compagnon était musicien.
 Je ne connais pas et n'ai jamais prétendu connaître votre peinture.
 C'est du reste pour cela qu'il convenait que vous sachiez en quoi consistent
les "Mercredi de Payrac" afin que vous puissiez juger si cette manifestation
peut avoir un intérêt pour vous autrement dit vous correspond. Mais apparemment,
vous ne m'avez pas écouté.
 Il est évident que tous les exposants peuvent vendre (sinon à quoi servirait il
d'exposer...).
 J'ai lu d'autre part vos commentaires sur ces "artistes" que vous semblez
particulièrement mépriser de même que le public qui fréquente les "kermesses
locales".  Alors je vous recommande d'apprendre la tolérance et, si vous le
pouvez, l'hummilité. Devrais-je vous rappeler que l'art est fait pour tous.
  Certains publics n'ont pas eu la chance d'y être initiés.
 C'était peut être là l'opportunité pour un pianiste de permettre à certains de
découvrir d'autres musiques. Les sonorités d'un piano dans le soir qui tombe
peuvent émouvoir des personnes dont la condition modeste ne saurait les priver
de sensibilité.
 Mais votre égo vous permet il de comprendre tout cela?
 Oui, je préside une association à vocation culturelle et je monte nos "Mercredi
de Payrac" pour constituer le trésor de guerre qui permettra de financer les
cachts d'artistes auxquels nous faisons appel tout au long de l'année. C'est
beaucoup plus difficile que de demander des subventions... dont la source n'est
autre que la poche du contribuable.
 Vous voulez être subventionnée? Ben voyons!
 D'autre part, comment votre fabuleux contrat avec les Coréens ne vous permet il
pas de changer votre Clio apparemment à bout de souffle?
 Comment se fait il que exposiez dans un bistrot alors que quelques lignes plus
haut vous n'en faites pas vraiment l'éloge?
 Aurez vous le courage et surtout l'honnêteté de portez ma réponse à la
connaissance de vs lecteurs?
 Veuillez, Madame, agréer l'expression de mes salutations distinguées.
 Guy-Antoine VEILLET-LAVALLEE
 Selon Ariane Lumen <alume@orange.fr>:
> Bonjour Monsieur,
>
> sur le lien suivant ma réponse !
> http://0z.fr/eXHcA
>
> slts sincères
>
> Ariane Lumen
>
> ----- Original Message -----
> From: <gavl@free.fr>
> To: <alume@orange.fr>
> Sent: Monday, June 25, 2012 12:20 AM
> Subject: Mercredi de Payrac
>
>
> >
> >
> > Madame,
> >
> > Pour faire suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je vous prie
> > de
> > trouver, ci-attachés, les documents d'information concernant les mercredi
> > de
> > Payrac.
> > Le public important attendu devrait, en principe, donner des occasions de
> > débouchés aux artistes ou artisans créateurs qui seront présents.
> > En outre, une participation de votre mari pour animer une voire plusieurs
> > soirées au cours de l'été retient mon attention.
> > Merci de me faire part de vos impressions à votre meilleure convenance.
> >
> > Croyez, Madame, à l'assurance de mon très cordial souvenir.
> >
> > Guy-Antoine VEILLET-LAVALLEE
> >
>
La Bergère répond au Berger.........

Le président de l'association Quercy Beaucoup éprouva le besoin de me répondre et déplore que je le fasse passer « pour un bien triste sire ». Mais il met ainsi à l'épreuve mon courage et SURTOUT l'honnêteté dont il semble douter de porter sa réponse à la connaissance de mes lecteurs ! Je manque ni de courage et encore moins d'honnêteté. La réponse est publiée et tout cela sans censure et avec les fautes d'orthographes qui, je le pense relèvent plus de l'étourderie que de l'incompétence.

Penchons – nous alors sur l'article premier de la dite manifestation des « Mercredis de Payrac » :



ARTICLE 1 – Nature des participants.

Les participants sont :

-          des  restaurateurs ou traiteurs ambulants, dont le nombre est limité à douze maximum, qui proposent au public des plats cuisinés à consommer sur place.

-          des artistes créateurs ou artisans d’art qui souhaitent faire connaître leurs créations et bénéficier de la présence du public. 

La manifestation n’est en aucun cas un marché traditionnel pour produits alimentaires à emporter ou pour articles proposés par des revendeurs qui  ne sont pas admis.

 

Tous les exposants peuvent vendre (sinon à quoi servirait-il d'exposer......) Voilà ce que sa majesté n'a pas dit au téléphone, et voilà ce qui est bien dit dans l'article premier !!! L'artiste bénéficie de la présence du public et pour la somme modique de 15 € il a le droit de voir bouffer ce public pendant que des restaurateurs ou traiteurs ambulants proposent au public des plats cuisinés à consommer sur place. Intéressant, pour être bien au fait de ce type de manifestation – dans le Périgord on en regorge – je sais absolument que ces commerçants gagnent beaucoup d'argent. Ils sont à leur juste place dans ce type de manifestation. Le Parc des Cèdres de Payrac ne reçoit en fait qu'un vulgaire marché nocturne qui ne dit pas son nom , comme il y en a partout. Ici quand on transpire on sent la graisse de canard gras, le cassoulet vous fera péter toute la nuit et une fois la fête finie les voitures roulent rien qu'à l'odeur d'alcool des conducteurs qui échappe par les fenêtres ouvertes des voitures zigzaguant sur des routes tortueuses où les contrôles des gendarmes sont aussi rares que la vente – illégale selon le règlement « digne d'un centre d'éducation pour délinquants » - d'un de mes fabuleux tableaux.



aff urvalJe ne méprise pas le public qui fréquente les kermesse locales : j'ai dit que moi, Ariane Lumen à l'égo sur dimensionné, n'y mets pas les pieds avec mes tableaux. Monsieur sa majesté ne sait pas bien lire et ne comprend pas tout ! Comparer le bla bla d'un bistro, avec le très sympathique Bistrot d'Urval – car c'est de cela qu'il parle – est évidement hors sujet.



Mais le pianiste rate ainsi l'opportunité de permettre à « certains de découvrir d'autres musiques. Les sonorités qui d'un piano dans le soir qui tombe peuvent émouvoir des personnes dont la condition modeste ne saurait les priver de sensibilité. «  J'en aurais des larmes aux yeux!!! tellement que c'est beau. Un truc pour éviter la SACEM ? Mais bien sûr : Beethoven et Mozart n'encaissent plus depuis longtemps leurs droits d'auteurs. D'ailleurs, mais Monsieur Guy Antoine VEILLET-LAVALLEE ne le sait pas ou n'en a rien à faire : déjà à leur époque ces artistes étaient très mal payés par les sires et autres bourgeois. Une tradition que le sire lotois aimerait bien voir perdurer encore un peu.



Monsieur mon respectable sire préside une association à vocation culturelle dont la première vocation des d'organiser des soirées gourmandes lucratives où les produits du terroir sont à l'honneur (pourquoi pas !) mais pas les artistes qui accessoirement assurent l'animation. Et heureusement que ce type d'association n'est pas subventionnée. D'ailleurs c'est bien le seul point avec lequel je suis d'accord avec Monsieur le Président. C'est tellement laborieux de remplir la demande de subvention et le plus grand problème pour Monsieur le Président est qu'une fois la subvention accordée, il devra aussi rendre compte ! Vraiment je ne sens pas le coup ici, pas net tout cela ! Et enfin Monsieur le Président : le pianiste en question qui n'a pas envie de se produire devant un si modeste public est en même temps aussi président d'une association à vocation culturelle dont le but est d'aider et d'assister les artistes plasticiens etc etc. , et l'association fonctionne sans subventions !Toutes ces informations sont retransmises à l'association  pour éviter que des artistes professionnels tombent dans ce genre de piège. Votre manifestation est le meilleur exemple que ce qu'un artiste doit éviter.



Je crois vous avoir répondu avec courage et honnêteté, Monsieur Guy Antoine VEILLET-LAVALLEE , vous qui pensiez me mettre au défi ! C'est une plaisanterie, non ?



Ariane Lumen, artiste peintre.



   

 

La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.





 

 
 
 
 
 
 
 
 
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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 10:03
 
 
Meet me this summer in the Dordogne
 
 
P9130100 ret tex
 
  Buy a poster of this picture (click here on the link) 
 
Exhibitions :
 
 
up to 31th of August 2012 prolongation jusqu'au 3o septembre 2012
 
 
 
from 23rd of June till 30th of September 2012
 
 
 
from 4th of August till 17th of August
 
And
 
on 23rd of June, starting in the evening
 
à big St John's Fire
 
http://0z.fr/6Ydve (follow this link !)
 
and meet me at Château Masburel
 
 
 informations and contact : alume@orange.fr
 
 
 
     
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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:25
 
C'est Juste
 
P9130064 ret juste
 
 
 C'est Juste
 
 
C'est juste le vent
qui caresse tes cheveux
 
C'est juste un rayon de soleil
 
C'est juste un flocon de neige
qui fond dans la main
 
C'est juste ton nom
Qui m'habite
 
Ariane Lumen
 
 
 
 
 
 
 
contact : alume@orange.fr
 
photographie : Dorvan Création Photographie
 
 
 
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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 09:19
 
Exposition  Ariane Lumen Château Masburel
 
Black Paintings : 23 juin au 30 septembre 2012
 
P9020025 aff blancmasb proj 5 def
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'exposition
 
 
Ariane Lumen expose 30 tableaux inédits et jamais montrés. Toutes les créations sont sur le célèbre papier d'art  noir du Moulin de Larroque de Couze, en Dordogne,  et toujours dans les mêmes dimensions. Un ensemble visuel extraordinaire.
 
Le vernissage de l'exposition à lieu à 19 heures.
 
Une soirée merveilleuse et festive, car en même temps le Château Masburel fêtera comme le veut la tradition, dignement la Saint-Jean. Vous y serez accueilli par Arnaud Isnard, le manager du Château Masburel, et vous dégusterez les vins fabuleux que l'on élabore ici, véritables icones de l'appellation Montravel : ce que l'on fait de mieux dans le bergeracois.
 
shapeimage 2PURPLE BLUES
 
Le groupe blues folk PURPLE BLUES se produira devant un public enchanté dans le cadre reposant et chargé d'histoire qu'est le château Masburel.
Voir plus sur PURPLE BLUES :  
 
 
 
 
 
masburel-s 7522   Live Painting par Ariane Lumen
 
Et pendant que les uns jouent de la musique, en buvant un de ces excellents vins et en se restaurant un bout, Ariane Lumen réalisera devant l'assistance deux grandes toiles,  comme elle l'avait déjà fait le 27 août 2011
 
 
 voir plus sur Ariane Lumen :
 
 
 
 

Ariane Lumen (photo Daniël Besombes)
 
peri sat 2
 Péri-Sat assure un grand moment sportif
 
retransmission d'un match de football sur un écran géant pour un match capital dans le cadre du championnat d'Europe. Les adversaires du jour seront probablement la France et l'Angleterre !
 
voir plus sur Péri-Sat :
 
 
 
 
 
 
 
 
en fin de soirée :
 
un gigantesque Feu de Saint-Jean
 
 
 
Sur le lien suivant il y a beaucoup plus d'information :
 
 
The Way To Château Masburel :
 
Par prudence, il est conseillé de réverver pour cette soirée.
 
 
plan masburel
 
 
contact : alume@orange.fr
 
 
 
 
 
La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédée que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou des ses ayants droits cause est illicite et constitue une contrefaçon sactionnée par les article 425 et suivants du Code Pénal.
 
 
 
 
 
 
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Présentation

  • : Ariane Lumen
  • : Pour la vague qui se soulève, Un peu d'amour...un peu de peur Quelque part le jour se lève Et quelque part un oiseau meurt Membre fondatriçce du Collectif Artistique de Saint Georges de Montclar
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